Un portait

Un rayon lumière traverse le cadre et frappe ses cheveux noir foncé qui lui arrivent jusqu’à la nuque et des reflets de brun se posent et se révèlent. Avec le temps, ils sont devenus longs, et il se dit qu’il ira chez le coiffeur dès que possible. Son front lui donne un air sévère, les sourcils sont le tapis d’entrée de l’âme (dit-on). Ses yeux me fuient, dommage. Loin de la vulgarité nasale, son nez contribue à l’agencement de ses parties. Je l’aime bien, son nez. Sa barbe, tout autant foncée, n’est pas aussi touffue que ses cheveux. Sur son menton, elle est plus dense, et sur les côtés, elle laisse percevoir sa peau naturellement bronzée. Ses lèvres sont toutes en finesses. Quand il parle, j’entends la voix robotique et saccadée que donne zoom.